Poème : D’un chat

Par Marius-Joseph Marchetti,

 

« Ce matin luminescent,
Brillant de son aube éblouissante,
annonçant la levée d’un chamois,
et voilà que le poil luisant,
il laissait son partenaire pantois.

Toison d’abîme,
pelage sublime.
Que ronronnait donc ce chat,
dont les traits félins, impassibles,
laissés paraître l’inratable,
les contours d’un visage que rien n’accable ?

L’animal, de son incroyable volupté,
attisait tous les sens,
exorcisait sans fin de sa petite danse, d’un petit demi-tour, d’un mignon aparté,
le partenaire encore tout chamboulé,
d’avoir échappé aux ronces.

La queue flottante,
de la créature envoûtante,
balançait inexorablement,
de gauche à droite, de droite à gauche,
Balancier qui paraît l’effondrement,
elle marque le temps passant,
le tic-tac frénétique,
elle sonne le décompte à venir.

Et voilà les miaulements,
incongrus, impatients,
du plus jeune,
d’un quasi-chaton,
d’un petit aiglon,
d’un sage qui jeûne.
De celui qui veut goûter la vie,
Ne point mourir, ne point survivre.

Et c’est cela qui fût la plus belle promesse,
celle d’une histoire qui ne point se répète,
comme si, enfin, ils n’étaient plus en laisse,
que vint la guérison après la tempête,
deux boules de poils que rien n’arrête,
Comme si enfin, on sonnait la fête. »

 

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