Du despotisme démocratique ou pourquoi je n’irai pas voter le 23 avril :

Par CorsicanLibertarian,

 

Voilà une des raisons pour lesquelles je ne voterais pas : Car je n’ai entendu personne, à l’instar de Vauban, dire que l’argent le mieux employé était celui qui restait aux mains du peuple. Je ne voterais pas car personne ne rompt avec le statu quo. On propose, soit un peu plus de d’État, soit un peu moins d’État. Mais le changement radical qui est nécessaire ne se produira pas, car nous subissons la triple tyrannie du statu quo, comme la décrit Friedman : La tyrannie des bénéficiaires, la tyrannie des politiciens, et la tyrannie bureaucratique. La somme collectivisée des intérêts particuliers se défend si bien, que chacun, du fait de sa rente, s’organise contre la fin de celles-ci, et ceux qui en subissent l’usure n’en ont aucun intérêt du fait de leur isolement. Il est simple de simplifier le système fiscal : mais simplifier le système fiscal signifie mettre fin à bon nombre de rente. Voilà pourquoi il ne sera jamais simplifié.

 

Je ne voterais donc pas, car chacun ici présent se fera le balancier du statu quo, ne modifiant qu’à la marge le système actuel, en protégeant un plus certaines classes et un peu moins d’autres. Mais nul ne propose la fin du système de protection, celui qui au final, se protège bien plus lui-même que ceux qui le financent.

 

« Je place l’économie au tout premier rang des vertus capitales, et considère la dette publique comme le plus grand des fléaux. […] Pour sauvegarder notre indépendance, nous ne devons pas laisser nos dirigeants nous accabler du poids de la dette publique… Nous devons faire notre choix entre la liberté et l’économie d’une part, la confusion et la servitude de l’autre …

     Pour faire face à un tel endettement, nous devrons être imposés sur notre alimentation, sur nos besoins et notre agrément, sur notre travail et lois, … Ce sera œuvrer pour le bonheur des gens que d’empêcher l’État de gaspiller le fruit de leur travail, sous prétexte de mieux s’occuper d’eux. »

Thomas Jefferson, The Law and the Prophets, de C. NorthCote Parkinson

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