Par ArnWalden,
« Quand je pense à ma femme, je pense toujours à sa tête. Je m’imagine en train de fendre son adorable crâne et de dérouler son cerveau, dans l’espoir de trouver des réponses aux questions fondamentales du mariage : « À quoi tu penses ? », « Comment tu te sens ? », « Qu’est-ce qu’on s’est fait ? ».»
C’est sur ce monologue introductif, entremêlant interrogations et pensées violentes d’un mari, que nous faisons la connaissance de Nick Dunne (Ben Affleck).
Pour ce qui est de la petite histoire : Amy Elliott (Rosamund Pike), et son mari Nick forment un couple, en apparence idyllique. Un matin, alors qu’il est au bar « Le Bar » qu’il tient avec sa sœur jumelle, Nick est prévenu par l’un de ses voisins que son chat errait sur la pelouse, de cette situation anodine, il retourne chez lui, découvre des traces de lutte, ainsi que sa femme portée disparue. C’est à cet instant que se déclenche un cercle vicieux dans lequel il va s’empêtrer, et où tous les regards vont se porter sur lui.
Comme un classique film policier, Gone Girl démarre avec sa traditionnelle enquête. Et au fur et à mesure des investigations de la police, les soupçons vont se porter de plus en plus sur Nick. Et il faut se le dire, son comportement ne plaidant pas en sa faveur, il reste évasif sur son emploi du temps de ce matin-là, il sourit à la conférence de presse de disparition de sa femme, on apprend qu’il a eu une aventure… La découverte du journal intime d’Amy n’arrange rien, il nous raconte l’histoire de leur rencontre, leur emménagement, de leurs soucis (perte de leur emploi respectif, déménagement dans le Missouri, etc…), mais aussi qu’il ait déjà arrivé à Nick d’être violent avec elle, jusqu’à dire que cet homme pourrait la tuer.
Gone Girl nous dresse un portrait de l’intimité d’un couple, sur cette dichotomie entre deux personnes pourtant auparavant si proches, et si liées, mais dont le bonheur se désagrège petit à petit, et qui subit le quotidien et les affres de la vie. Mais loin du stéréotype du schéma classique d’un couple battant de l’aile voulant se retrouver, certains ont d’autres idées en tête pour faire passer le message.
Première Partie : Trois protagonistes pour un couple ? Nick et Amy… Et les autres
Ne préféreriez-vous pas avoir l’air coupable à l’extérieur plutôt qu’innocent en prison ?
C’est vers une vision d’une bataille intime et sournoise que Gone Girl nous amène son couple, mettant à jour la perversité de l’être humain. Mais qui a dit que le couple ne se passait à deux ? D’un point de vue juridique, le couple est désigné un « ensemble de deux personnes liées par une volonté de former une communauté matérielle et affective, potentiellement concrétisée par une relation sexuelle conforme à la loi ». Pourtant au vu de la multitude des composantes influant sur le couple, sommes-nous encore maître de notre propre relation ?
Tous s’acharnent sur Nick, forcé à tout déballer de ses minables secrets, on le pointe du doigt comme un mari négligeant, et d’avoir fait de son épouse parfaite « L’épatante Amy », une femme malheureuse.
- Les Médias :
C’est pourtant Nick qui fait d’abord le premier pas vers les journalistes, par des conférences de presse de la famille, ou appel aux bénévoles. Puis la moindre parcelle de sa vie sera mise au-devant de la scène, par une intrusion intimiste des médias, cette meute omniprésente, et leurs caméras indiscrètes qui observent, lorgnant vers le voyeurisme et le sensationnalisme à outrance pour ces chaînes d’informations influencées et influençables. Ces mêmes chaînes d’informations qui tentent de monopoliser le public, plus à la recherche du scoop ou de l’image choc plutôt que de l’information approfondi.
En mettant en avant ces inquisitions médiatiques, ainsi qu’une éthique et une déontologie douteuse, Gone Girl n’est que le miroir de notre besoin de croire en un récit médiatique manichéen qui départage le monde entre gentils et méchants.
- Les Femmes :
La disparition d’Amy fait vite la une des médias. Mais qui, plus précisément, s’empare de l’affaire ? Des femmes bien sûr. Mais par n’importe quelles femmes, celles qui se sentent obligées d’exprimer une sorte de solidarité féminine disproportionnée, et sautent sur des conclusions hâtives : le mari est forcément coupable. Nick devient ainsi le bouc-émissaire d’une émission à scandale, dont sa présentatrice prolifère à longueur d’émissions les suspicions qu’elle a sur le mari.
Le reste des femmes n’est pas en reste : Lors d’un buffet de soutien à la famille d’Amy, une femme se prend en photo avec un Nick souriant. Photo forcément à charge qui sera brandie sur tous les plateaux télé pour prouver l’absence de moral du mari.
Sa voisine enceinte, et décérébrée, principale témoin à charge, racontera à la police que Nick battait sa femme, ne se basant que sur les dires d’Amy. Par sympathie envers cette dernière, elle ne se contentera que d’une version unique – celle d’Amy – et n’essaiera jamais d’écouter Nick, ne le mettant que davantage au bord du précipice.
La maitresse de Nick, elle, met à jour leur relation par une annonce publique, qui ne fragilisera, que davantage, la posture de Nick. Et enfin, l’officière en charge de l’enquête, bien qu’elle vienne apporter une autre touche de la féminité, en se comportant de manière rationnelle et efficace, c’est à elle qu’incombe la preuve de la culpabilité de Nick.
Ces « féministes » radicales prennent position, et lui font un procès par principe, non pas parce qu’il est coupable, mais parce qu’il est un homme.
- Le Système Judiciaire :
Gone Girl met aussi en avant les failles du système judiciaire, Nick n’est pas incriminé pour des preuves solides à son égard, mais incriminé car tout semble indiquer que c’est lui qui a fait disparaitre sa femme. Ici c’est la présomption d’innocence, même qui est mise à mal, Nick présenté publiquement comme étant coupable des faits qui lui sont reproché, cela avant d’avoir été jugé comme tel par un tribunal, et que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d’un procès.
- Les parents d’Amy
Il convient de faire une parenthèse sur les parents d’Amy qui en créant une vie fictive de leur fille au travers d’une série de livres pour enfants « L’épatante Amy » – une sorte d’image de l’enfance améliorée d’Amy – n’ont finalement que contribuer à faire d’Amy qu’une héroïne paumée, ayant presque perdu son identité propre au profit d’un personnage de fiction – sauf aux yeux de Nick, ce qui lui sera préjudiciable, car personne n’aime voir ses enfants faire autre chose que ce que l’on attend d’eux…
Deuxième Partie : Une autre facette d’Amy
La seconde moitié du film nous présente la vérité telle qu’elle s’est produite… Et nous présente une Amy manipulatrice. Car non contente d’avoir mis en scène sa disparition, et la possibilité de son meurtre, elle a aussi tout balisé pour que les soupçons se portent sur Nick, notamment par son journal intime, dont certains détails sont manifestement faux, ou ne sont que le fruit de son interprétation des faits.
Pourquoi tout cela ? Pour se venger de Nick qui lui a fait l’affront de la tromper, et détruit par conséquent son image du couple idéal.
- La pression des parents d’Amy
Le rôle des parents est essentiel dans la construction du personnage, car suite aux récits de « L’épatante Amy », son aspiration à atteindre ce Moi idéal va devenir maladif, voulant être cette petite fille fictive que ses parents ont fantasmé. La vie de « L’épatante Amy » n’étant que plus palpitante que la vie réelle d’Amy, parce qu’il s’agit précisément d’une œuvre fictive, et les parents semblent bien plus attachés à cette image fictive de petite fille intrépide et joviale. Amy n’est en quête que d’une recherche permanente de leur approbation.
- Amy, victime de la société ?
Amy peut apparaitre comme une victime de son temps, et des injonctions sociales du milieu dans lequel elle évolue, qui lui imposent d’être une « fille cool ». Il est impensable pour une femme d’une telle envergure de perdre son boulot, et de finir célibataire suite à l’adultère, cela ne serait perçu que comme un cuisant échec de sa vie, n’aidant en rien avec l’image qu’elle veut renvoyer à ses parents en tant qu’ « épatante Amy ».
« Nick aimait la fille que je prétendais être. La fille cool. Les hommes emploient tous ce terme, non ? Le plus beau des compliments. C’est une fille cool. La fille cool est sexy. La fille cool est sympa. La fille cool est marrante. La fille cool ne prend jamais la tête à son homme. Elle sourit en permanence d’un air résigné et tendre, puis elle lui présente sa bouche pour qu’il la fourre. Elle aime ce qu’il aime. […] Quand j’ai connu Nick Dunne, j’ai su qu’il cherchait une fille cool, et pour lui, je l‘avoue j’ai bien voulu faire un effort ».
Cela ne ressemble-t-il pas à un combat légitime contre la forme moderne et inconsciente du sexisme ? La femme du XXIe siècle, dont Amy est de fait la figure de proue, une « fille cool », forte, sexy, libérée… Mais qui n’en reste pas moins influencée dans toute une série de carcans sexistes qui continuent d’exister aujourd’hui encore, sous une nouvelle forme.
Pourtant lors du dénouement, elle imposera à Nick de devenir le mari « modèle » en public. Qu’importe s’ils ne dorment pas ensemble, l’image renvoyée par l’opinion publique, et dans le voisinage doit être le couple de « L’épatante Amy ».
Pourquoi ? Car la « fille cool », reste attachée à l’idée d’être en couple non pas pour elle, mais pour les autres. Elle n’est que comment la société la construite, et elle n’a pas réussi à s’échapper du cadre voulu par les conventions sociales, dans lequel elle est ancrée.
L’adage « mieux vaut être seul que mal accompagné » n’est encore que plus pertinent pour illustrer l’intrigue de Gone Girl.
Pointant du doigt l’échec d’un idéal et le mensonge dans lequel se bercent les couples, mais qui pourtant ne freine en rien nos pratiques actuelles à la recherche effrénée d’une moitié, qui n’a plus rien à voir avec le sentiment amoureux, mais d’une convention sociale.
Yorgos Lanthimos nous a récemment fait part de l’homme, animal social, comme errant marginalisé d’une société, s’il ne répond pas à ce principe d’une normalité conventionnelle et idéalisée dans son film The Lobster.
- Les ambitions d’Amy
Amy idéalisera sa relation, mais le temps faisant son œuvre, elle va être confrontée aux désillusions du quotidien de la vie, et ses difficultés qu’elle sera incapable de surmonter. Nick, lui, va répondre de manière lâche, en la trompant. Cette idéalisation du couple fut déjà amené dans The One, I love, voulons-nous une version parfaite de notre partenaire ? N’est-ce pas aussi pour ses défauts que nous aimons la personne ?
Alors Amy désenchante de plus en plus de sa vie de couple, un élément déclencheur la poussera à agir, elle surprend Nick à caresser les lèvres de son amante, avant de l’embraser, chose qu’il avait fait de la même manière lors de son premier rendez-vous avec Amy.
« L’épatante Amy» n’est donc pas aussi unique qu’elle voulait le laisser paraître… On peut retrouver cette répétition et imitation du mimétisme d’une autre relation dans In the Mood for Love une œuvre de Wong Kar-Wai, dans laquelle un homme et une femme, voisins de paliers, apprennent que leurs époux respectifs ont une liaison, lorsque chacun reçoit pour cadeau le double du cadeau destiné à l’autre un sac à main et une cravate offerte. Ils ne sont plus que qu’une doublure inconsistante de l’autre. Amy s’en est rendu compte, elle n’était plus qu’une doublure, celle de la maitresse de Nick. Ce sont les ambitions d’un couple idéal, d’un mari idéal qui se fracassent ainsi. Mais après tout qui n’a jamais eu des réflexes similaires pour deux relations différentes ?
- Les apparences
Fatiguée de ces normes sociales auxquelles elle se raccroche, du poids de « L’épatante Amy » qu’elle porte sur ses épaules dû à ses parents, elle décidera de s’affranchir, et de se venger de toutes ces barrières, sur une seule personne, son mari.
On retrouve chez Amy les symptômes d’une hystérique, dont il est bon de rappeler que son étymologie vient le mot grec utérus. La femme, source de bien des maux… C’est une version contemporaine de Pandore que nous offre Gone girl, sauf qu’ici c’est Nick qui a entrouvert la boîte, et a laissé s’y échapper la vraie personnalité d’Amy, une manipulatrice à tête de Janus, tantôt confrontée à son innocence et ses incertitudes, tantôt sûre de la légitimité de ses actions perverses.
À l’aube d’une tacite rupture, Amy préfère mettre en scène cette mascarade plutôt que d’être la quittée, on ne sait plus vraiment si elle est vraiment cette manipulatrice ou si elle croit elle-même aux histoires qu’elle invente pour que le monde extérieur colle à sa vision du couple, faisant part d’un narcissisme hors pair.
Cet autre Amy reste si inaccessible, et exprime avant tout la violence des relations sociales contemporaines, elle représente la direction vers laquelle se dirige l’individu moyen, l’affaissement moral dans lequel on pourrait tomber. Nous renvoyant aux perpétuelles questions : Qu’est-ce que l’autre ? Qui est la femme ou l’homme aimé ? Quel est cet être que j’ai choisi et qui m’a choisi, qui m’est donc le plus proche et en même temps le plus étranger ? Conscient de tout ce jeu d’apparences, il est aujourd’hui plus à l’aise de porter un « masque social » pour essayer d’avoir un contrôle sur son image.
Troisième Partie : Gone Girl est-il un film Misogyne ?
« On est une génération d’hommes élevés par des femmes. Je suis pas sûr qu’une autre femme soit la solution à nos problèmes.» Fight Club, Tyler Durden
Question latente de Gone Girl, la prétendue misogynie du film de David Fincher, dont le scénario est écrit par Gillian Flynn (une femme, au passage). Car derrière le sourire de la ravissante Amy se cache une femme qui use de tous ses atouts pour reprendre le contrôle d’une gente masculine, et Nick n’étant qu’une victime collatérale des humeurs d’une femme. Mais Gone Girl est à bien des égards un peu plus complexe et malin que ça, nous avons justement, ici, l’absence de discours unilatéral. Les torts des deux époux sont partagés, elle dans sa perfidie pour sa revanche, lui dans sa passivité chronique au cours de l’enquête.
Le féminisme est, pourtant, un mouvement qui a avant tout permis une avancées majeure pour les droits de la femme, comme l’égalité de l’homme et de la femme, le droit de vote, le droit de travailler, le droit à l’avortement, également l’égalité salariale, et encore actuellement une dénonciation de la sexualisation de la femme, outil marketing de nombreuses campagnes publicitaires sexistes. Un grand pas a été fait, depuis 1804, où le Code civil prévoyait que « Le mari doit protection à la femme, la femme doit obéissance à son mari ». On ne peut que saluer et encourager un tel combat.
Malheureusement, certains cercles de féministes qui ont pris pour cible le film dans sa deuxième partie, sont trop bêtes pour le comprendre, car cela ne fait que porter préjudice à la communauté féministe.
Certaines féministes sont tombées exactement dans ce quoi le film dénonce… Cette revendication systématique de tout et de rien, et cette stigmatisation hors de propos de l’oppression masculine. L’homme, pivot d’un paradoxe, encore privilégié et pourtant cible quasi systématique d’une société qui prône l’égalité.
Par ailleurs, est-ce parce qu’on défend le féminisme, qu’il est impératif que l’héroïne soit exemplaire? De plus, quel est ce parti pris selon lequel cette femme est-elle censée les représenter toutes ? Il est aussi illogique de considérer Amy comme un étendard du genre féminin que d’imaginer Nick symbole de la gente masculine, puisqu’il trompe sa femme, alors tous les hommes seront infidèles ?
Ainsi pour la sensibilité des féministes, il est inconcevable qu’une femme puisse être manipulatrice, tentatrice, menteuse, puérile, bienvenue dans la réalité, ne pas l’admettre relève de l’hypocrisie. Vous êtes l’égale de l’homme, y compris dans le répréhensible, c’est l’un des seuls monopoles que vous nous accordez… Supportez le fait que certaines d’entre vous sont tout aussi mauvaises que certains d’entre nous.
Il est nécessaire de rester prévenant, et une critique féministe sur le cinéma peut s’avérer pertinente, mais encore faut-il qu’elle comprenne le discours du film.
1/ Vous faites la leçon aux féministes (c’est votre droit). Donc vous reconstruisez votre récit (ou roman) du féminisme : il a des acquis légitimes, mais faut pas pousser. N’est-ce pas aux femmes de juger ? Elles sont divisées face à la domination masculine mais cela ne donne pas le droit aux hommes d’arbitrer entre bonnes et mauvaises féministes de leur point de vue.
2/ Le scénario a tout pour être clivant : homme coupable mais innocent, femme innocente mais coupable, en gros. Toute identification à un des héros est biaisée. Vous vous prenez le pied dans le piège recherché, non ? (Ce qui ne veut pas dire que vous n’avez pas réfléchi ; mais les autres sont-elles irréfléchies ?)
3/ Et donc : et si le film n’avait pas de discours, mais jouait sur les injonctions paradoxales des situations ?
Bien à vous (passé par hasard).
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1/ Par un raccourci, être féministe, c’est promouvoir le droit des femmes, et leur parfaite égalité au sein de la société. Donc on peut être un homme, et être féministe, me considérant comme tel, je me permets de prendre part à cette division entre féministes.
Il est fondamentalement vrai que la femme est plus apte à comprendre ses difficultés, et revendiquer les actions nécessaires, je ne peux le nier. Mais que certaines femmes veulent étouffer une parole masculine dans ce combat, n’est pour moi, pas une bonne initiative, et ne permet pas cette égalité voulue, et c’est sur cela que je me pense légitime d’émettre un avis en tant qu’homme. Car un homme ne peut-il pas aider tout autant dans ce combat, même davantage, s’il est lui-même l’oppresseur inconscient ? C’est lui que nous devons faire réagir, et certains instincts primaires font qu’un homme aura une meilleure portée auprès de certains autres hommes. Je ne pense pas que la femme seule puisse changer les mentalités, c’est un travail collectif, quelque soit le genre de l’individu.
2/ « Homme coupable mais innocent, femme innocente mais coupable, en gros », dans le milieu du cinéma, on appelle ça un twist, ou plus communément un retournement de situation.
Par « les autres », vous entendez bien les « féministes » ? Aurait-on eu la même démarche, et un même boycottage de certains groupes féministes si les rôles du couple étaient inversés ? Peut-être certains auraient encore crié au scandale, du fait, que la victime du film soit une femme… Pointer systématiquement du doigt une représentation de la femme, qui ne correspond jamais aux attentes voulues, dilue la pertinence de l’action fondée. Il est vrai que j’ai joué la carte du parti pris, mais cela afin de mieux de mettre en évidence que certaines actions restent stériles.
Ne serait-ce pas plus profitable de dénoncer les femmes n’ayant qu’un rôle de « sex-symbol », ou de « love interest» au sein du cinéma, un art pourtant si riche dans les thèmes qu’il a offrir, qu’un thriller dont il faudrait systématiquement que le mauvais rôle revienne à l’homme ?
3/ J’énonce en effet ces injonctions paradoxales dont notre société est pourvue dans la deuxième partie, la situation d’une femme prise entre deux tendances, peut-être le texte n’est-il pas suffisamment concis à ce propos. Mais le film n’a pas besoin de souligner grossièrement les ficelles de son histoire, l’exprimer minutieusement au travers d’une caméra, n’est-il pas déjà un message en soi ?
En espérant avoir correctement répondu à vos questions,
Au plaisir d’échanger avec vous,
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Ce film est un encouragement à la haine et à la violence faite aux hommes, c’est quoi c’est connerie depuis quand tuez les hommes manipuler est joyeux est festifs quand c’est les femmes qui font de la violence faite aux hommes là il y a pas de problème, les femmes ne subissent pas une domination masculine c’est l’homme qui subit une domination féminine, on doit tout leur donner tout acheter dire oui à tout, si on conteste nous font du chantage, de la violence psychologique, financière quand l’homme subis on dit rien, elle divorce quand elles n’ont pas ce qu’elles veulent, nous font passer pour des bourreaux, et c’est nous les méchants qui soi disant dominons les femmes mais vous êtes taré et vous là dans ces deux commentaires vous l’encourager en plus, vous encourager la violence et la haine sous prétexte que vous croyez encore ces conneries des féministes, mais pourquoi les hommes eux mêmes encourage eux même les femmes à les détruires, croient être des boureaux, ou croient que la majorité des hommes le sont mais comme par hasard pas eux, je sais pas vous vous aimez pas ou quoi vous détestez être des hommes, vous avez une bien piètre opinion de vous même, elles osent dirent que c’est misogyne, donc tuer les hommes leur faire de la violence psychologique, c’est quand même la femme qui est victime, non mais quoi une femme tue un homme lui fait de la violence psychologique jouit à l’extrême de la souffrance des autres, c’est pourtant elles les victimes, mais elles sont complètement déconnecté de la réalité, donc quand une femme tue les hommes et fait de la violence psychologique, c’est joyeux et festifs et c’est elle la victime? On est dans un monde ou les meurtriers quand ils sont des femmes sont des victimes, le gars il et mort le gars subis la violence, depuis quand c’est lui le bourreau, mais qu’est ce qui ce passe dans ce monde mais qu’est ce que je fait sur cette terre de taré, gone girl un film misogyne, mais pas du tout c’est un film misandre qui encourage le meurtre, la destruction et la haine de l’homme, les hommes sont autant battu, c’est juste qu’ils ne sont pas reconnu, il y en a ras le bol de connerie du genre « cette femme à compris les rouages de cette société blablabla, où les femmes sont victimes blablabla » les femmes ne sont pas victime de tout, toujours les même chiffre mensonger qu »on nous montre tout les hommes ne sont pas des bourreaux il y en à ras le bol de le répété des milliards de fois TOUT LES HOMMES NE SONT PAS DES BOUREAUX, ensuite dans des articles féministes que j’ai vu on nous dit « elles sait se servir du système d’un monde sexiste » mais sexiste envers les hommes pas envers les femmes, « où les femmes sont victimes » non elles se font passer pour des victimes, et tout les sites féministes le disent et l’encourage subtilement, et on ose se moquer de nous, c’est grave là ce n’est pas un jeux tuer n’est pas un jeux, c’est le meurtre qu’on encourage la destruction en général et les gens croient encore qu’on est des fous que tout ça ce n’est pas vrai, que c’est surtout les femmes qui subissent c’est pas bientôt finis ce mensonge, voila ce qui ce passe quand on libère les femmes elles se font passer pour des victimes tout en détruisant les hommes la preuves que la femme est destructrice meurtrière de nature, et on ose dire que je suis fou, j’ai toujours les mêmes réponse encore et encore, mais où on va, si on ne s’y oppose pas on va vivre dans un monde extrêmement grave et dangereux pour l’homme, et elles osent dire que c’est elle les victimes, je vis dans un monde de taré c’est pire qu’extrême il y a pas de mot pour exprimer à quel point c’est un monde de taré féministe.
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