Poème : Le Pouvoir de la Trahison

Par CorsicanLibertarian,

Un brin de mélancolie,
Une douce agonie
Un indisciple espoir,
Un ami de noir,
Un compagnon perdu,
Sur les pavés de la rue,
Tel Diderot et Rousseau,
Se terminant en vermisseaux,

Il flétrit le coeur,
Un peu plus chaque jour,
Priant dans la douleur,
Clamé les troubadours,
Les langues de vipères,
C’est ainsi qu’il décelait,
Les racines de la misère,
De ce coeur brisé.

Pars, ne reviens pas !
Éloigne-toi de moi,
Éloigne-toi de nous,
Fais moi grâce de ta moue !
Perfidie sans nom,
Coeur en abondon,
Infamie de corps,
Dans tes yeux, je le vois,
Le démon froid,
Toi qui ouvris le bien de Pandore,
Tu t’es abondonné,
Car si au vice j’ai pu succomber,
La vertu, je retrouve dans les faits.
Et la peine de te voir torturé,
Me laisse pantois et en émoi,
Ou bien me fait partir en éclat.

La Rose sans Épine,
La Rose Mystique,
A Mamma Santa, A Mamma Sana
Miroitement de l’âme,
Écoulement des larmes,
Foi de passage dans ce monde barbare,
Oppressé de cette servitude,
Que tu trouves si goûtu,
Du bas fond de ta haine,
Tu hais la société,
Je hais l’absolutisme,
Tu invoques la mort de l’Homme,
Je prononce celle de tes lois.
Tu veux le Tout, tu es un Rien,
Je prie le Nous, car je suis Je.

Reçois donc la becquée du maître,
Sous la stupidité de ta peau de bête,
Car sous ce vicieux habit que je revête,
C’est un Moi qu’il y a dans mon Être.
Et les liens qui entourent tes mains,
Ne tomberont que si tu deviens ta Fin.
Alors, prions pour que nous nous revoyons,
Bien portant et libérés,
De ce sophisme loué,
Celui du souveraîn félon !

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