Par CorsicanLibertarian,
Les hommes de gauche, égalitaristes, se qualifient souvent de « progressistes ». Cependant, à bien observer la doctrine socialiste et sociale-démocrate, ils ne semblent peut-être pas qualifiés par le bon terme. Nous devrions, de par leur politique sociale planificatrice, les qualifier de « primitivistes », voire de « barbare ». Pourquoi donc ? Car les politiques égalitaristes, l’étatisme et la stratification du pouvoir figent la société et l’abandonnent dans un état stationnaire, l’empêchent de chercher des solutions au problème social, monopole de l’État social. Les conservateurs, lorsqu’ils sont au pouvoir (et plus encore en France), ne sont jamais qu’un minuscule frein à la politique socialiste, et n’indique jamais une quelconque direction.
Ces politiques empêchent des pans entiers de la société d’évoluer. Ils empêchent une loi de diversification de s’opérer par leur interventionnisme, de par leur peur de la concurrence (condition essentielle à cette diversité dont ils parlent sans cesse et l’apparition de nouvelles activités répondant au problème social), et de par leur peur de la diversité des idées au sein de la société, faisant preuve d’une intolérance crasse à l’encontre de certaines d’entre elles. Et les conservateurs politiques, semblent être dans une confusion similaire lorsqu’il s’agit de comprendre comment les forces sociales autonomes agissent. Le réactionnaire fait usage de l’autorité pour figer les choses, le « progressiste » fait usage de l’autorité pour les chambouler. C’est deux politiques actives sont erronées. Elles méconnaissent que le changement existe nécessairement, mais qu’il n’est jamais rapide et relativement lent à opérer des modifications sur le corps social.
Le « progressiste homme de gauche » est un oxymore, car l’homme de gauche a bien souvent autant peur du changement que le réactionnaire. L’égalitarisme est un anti-évolutionnisme.