Recueil de Citations : L’Éthique de la liberté de Murray Rothbard, Première Partie

Par CorsicanLibertarian,

 

Chers lecteurs, votre contributeur a le plaisir de vous permettre la lecture de quelques extraits de l’Éthique de la liberté de l’économiste américain Murray Rothbard. Bonne lecture :

 

 

« La philosophie du Droit naturel défend la dignité rationnelle de la personne humaine ainsi que son Droit et son devoir de critiquer, par ses paroles et par ses actes, toute institution ou structure sociale existante, à partir des principes moraux universels qui peuvent être découverts par la seule intelligence individuelle. » John Wild, cité par Murray Rothbard

 

 

« C’est au contraire parce que les théoriciens du Droit naturel déduisent de la nature meme de l’homme un système de Droit indépendant de l’époque et du lieu, aussi bien que de la coutume, de l’autorité ou des valeurs collectives, que ce Droit est un facteur très puissant de changement fondamental. » Murray Rothbard

 

 

« Les lois ne doivent rien faire d’autre que déclarer ce que sont les Droits Naturels et les actes naturellement injustes, et … tout ce qui ne concerne pas les lois de nature doit être laissé de côté par la législation humaine. […] c’est de l’abondon de ce simple principe que naît la tyrannie légale. » Elisha P. Hurlbut, cité par Murray Rothbard

 

« Le Droit de jouir de la liberté est inaliénable […]. Chaque homme a un Droit sur son propre corps, sur le produit de son travail, et le droit d’etre protégé par la loi […]. Toutes ces lois en vigueur qui consacrent l’esclavage sont donc, devant Dieu, totalement nulles et sans effet […] et par conséquent […] il faut les abroger sur le champ. » William Lloyd Garrison, 1833, cité par Murray Rothbard.

 

 

« Le seul usage qu'[un individu] puisse faire d’une faculté, c’est de l’exercer. La manière dont il l’exerce est une chose; c’est cela qui relève de l’éthique. Le Droit de l’exercer est une chose absolument différente. » Elisha Hurlbut, cité par Murray Rothbard

 

 

« La raison est l’instrument qui permet à l’homme d’acquérir l’information et, par conséquent, de survivre ; se servir de son esprit et le développer, apprendre ce qui lui convient le mieux et les moyens d’y arriver, voilà la facon proprement humaine de vivre et de s’accomplir. Et c’est là un trait spécifique de la nature de l’homme ; l’homme, comme le notait Aristote, est l’animal rationnel ou, pour etre plus précis, l’etre rationnel. Grace à sa raison, l’homme singulier observe et les faits et les lois du monde extérieur, et les faits qui tiennent à sa propre conscience, y compris ses émotions : il use à la fois de l' »extraspection » et de l’introspection. » Murray Rothbard

 

 

« Une personne ne peut pas sans incohérence croire à la fois qu’elle est en train de prononcer des jugements et qu’elle est déterminée à la faire par une cause extérieure. Car si cela était vrai, quel serait le statut scientifique du jugement selon lequel il est déterminé ? » Murray Rothbard

 

 

« Si un homme ne peut pas affirmer une proposition sans employer sa négation, il n’est pas seulement pris dans une contradiction inextricable : il concède à son contraire le statut d’un axiome. » Murray Rothbard

 

 

« L’homme est libre d’adopter des valeurs et de décider de ses actions ; mais cela ne signifie absolument pas qu’il puisse impunément violer les lois naturelles – par exemple sauter d’un bond par-dessus l’océan. Autrement dit, quand nous disons que « l’homme n’est pas « libre » de sauter par-dessus l’océan », nous ne parlons pas d’un manque de liberté mais d’un manque de capacité à traverser l’océan du fait des lois de sa nature et de celle du monde. » Murray Rothbard

 

 

« Si quelqu’un veut toucher du doigt tout ce que nous devons au processus d’échange, qu’il imagine seulement ce qu’il adviendrait du monde moderne si l’on interdisait tout d’un coup à chaque homme d’échanger quoi que ce soit avec quiconque. Chacun serait forcé de produire lui-meme tous les biens et services dont il veut disposer. On peut tout de suite imaginer le chaos absolu qui s’ensuivrait, la famine qui frapperait la grande majorité de la race humaine, et le retour à une subsistance primitive pour la petite poignée de survivants. » Murray Rothbard

 

 

« Pour prendre un exemple dans une économie d’échange avancée, il est payant pour un médecin d’embaucher une secrétaire pour taper à la machine, classer les documents, etc., même s’il fait tout cela mieux qu’elle-même, car il libère alors du temps pour son activité propre, de loin plus rémunératrice. Cette découverte de l’intérêt à échanger est due à David Ricardo avec sa loi des avantages comparatifs. Elle implique que ce n’est pas sur le marché libre des échanges volontaires, en dépit des préjugés qui courent sur sa nature, que le « fort » dévore ou écrase le « faible » : bien au contraire, c’est justement sur le marché libre que les « faibles » obtiennent des avantages de productivité parce que les « forts » trouvent tout intérêt à échanger avec eux. » Murray Rothbard

 

 

« Le processus de l’échange permet à l’homme de sortir de l’isolement primitif pour accéder à la civilisation : il étend considérablement les occasions qui s’offrent à lui et le marché de ses produits ; il lui permet d’investir dans des machines et autres « capitaux matériels d’ordre supérieur » ; il forme un réseau d’échanges – le marché libre – qui lui permet le calcul (économique) des avantages et des couts associés à des méthodes et à des ensembles productifs d’une grande complexité. » Murray Rothbard

 

 

« Quand Durand cède un sac de pommes contre la livre de beurre de Dupont, il transfère en réalité son Droit de propriété sur les pommes contre les Droits sur le beurre, et vice-versa. » Murray Rothbard

 

 

« Le capitaliste est donc quelqu’un qui, après avoir travaillé, a épargné une partie du produit de son travail (c’est-à-dire qu’il a limité sa consommation) et qui, grace à une série de contrats volontaires, a acheté des Droits de propriété sur des biens de capital et payé d’autres travailleurs pour les services de leur travail dans la transformation de ces capitaux matériels en produits plus proches du stade final de la consommation. » Murray Rothbard

 

 

« Les capitalistes rendent un grand service à ces travailleurs puisqu’ils rendent possible l’ensemble très complexe du réseau vertical des échanges de l’économie moderne. Ils épargnent pour acheter des biens de capital et pour rémunérer, bien avant la vente finale, les personnes dont le travail continue à transformer ces biens de capital en produits « de consommation ».  » Murray Rothbard

 

 

« Ce que nous appelons le marché libre est une société de producteurs spécialisés qui échangent entre eux des titres de propriété d’une nature avantageuse pour chacun. » Murray Rothbard

 

 

« Un homme peut aliéner les services de son travail, mais il ne peut pas vendre la valeur future actualisée de l’ensemble de ses services à venir. Autrement dit, la nature étant ce qu’elle est, il ne peut pas se vendre en esclavage et faire exécuter cette vente, car cela voudrait dire qu’il abondonne à l’avance le contrôle même de sa volonté sur sa propre personne. » Murray Rothbard

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