Recueil de Citations : La Route de la servitude de Friedrich Hayek, Seconde Partie

Par CorsicanLibertarian,

 

Voici la suite des extraits tiré de La route de la servitude du philosophe et économiste Friedrich Hayek. Bonne lecture :

 

 

« Jamais une classe ne fut exploitée d’une façon plus cruelle que le sont les couches les plus faibles de la classe ouvrière par leurs frères privilégiés, exploitation rendue possible par la « réglementation » de la concurrence. » Friedrich Hayek

 

 

« Peu de slogans ont fait tant de mal que celui de la « stabilisation » des prix ou des salaires : en assurant les revenus des uns, on rend la situation des autres de plus en plus précaire. » Friedrich Hayek

 

 

« L’école et la presse ont inculqué à notre jeune génération l’habitude de considérer toute entreprise commerciale comme suspecte, tout profit comme immorale. Selon ces idées, employer une centaine d’hommes équivaut à les exploiter, mais commander le même nombre d’individus est une tâche honorable. » Friedrich Hayek

 

 

« L’homme moderne a de plus en plus tendance à se juger moral simplement parce qu’il satisfait ses vices par l’intermédiaire de groupes toujours plus importants. » R. Niebuhr, cité par Hayek

 

 

« Le fait d’agir pour le compte d’un groupe semble libérer les hommes de maintes entraves morales qui interviendraient s’ils agissaient d’une façon individuelle, à l’intérieur du groupe. » Friedrich Hayek

 

 

« Ils m’expliquaient les principes de leur socialisme, qui était essentiellement anti-libéral. Ils poursuivaient de leur haine non pas le conversatisme, le torysme, pour lequel leur indulgence était extreme, mais le libéralisme gladstonien. On était au temps de la guerre contre des Boers ; et le libéraux avancés, les travaillistes, qui commencaient à s’organiser en parti, prenaient tous par générosité, par amour de la liberté et du genre humain, la défense des Boers contre l’impérialisme britannique. Mais les deux Webb, ainsi que leur ami Bernard Shaw, faisaient bande à part. Ils étaient impérialistes avec ostentation. L’indépendance des petites nations pouvaient bien avoir du prix pour les tenants de l’individualisme libéral, mais non pour eux, précisément parce qu’ils étaient collectivistes. » L’historien Élie Halévy, évoquant les Webb, cité par Friedrich Hayek

 

 

« Personne ne peut exercer dans une société de concurrence même une fraction du pouvoir exercé par un conseil du planisme socialiste. C’est donc jouer sur les mots que d’affirmer qu’il équivaudrait au total des pouvoirs conférés aux capitalistes. » Friedrich Hayek

 

 

« Partager ou décentraliser le pouvoir c’est en diminuer la force absolue : seul le système de concurrence est capable de réduire, par le moyen de la décentralisation, le pouvoir exercé par l’homme sur l’homme. » Friedrich Hayek

 

 

« Le principe selon laquelle la fin justifie les moyens est considéré dans l’éthique individualiste comme la négation de toute morale. Dans l’éthique collectiviste, il devient la règle suprême ; il n’existe littéralement rien que le collectiviste conséquent n’accepterait de faire « pour le bien de la communauté », ce « bien de la communauté » étant le seul critère valable pour décider ce qu’il doit faire. » Friedrich Hayek

 

 

« Les « nobles mensonges » de Platon, les « mythes » de Sorel servent le meme but que la doctrine raciste des nazis ou la théorie de l’État corporatif de Mussolini. Ces conceptions se fondent nécessairement sur des interprétations particulières des faits qui sont, par la suite, transformés en théories scientifiques, destinées à justifier une opinion préconcue. » Friedrich Hayek

 

 

« C’est uniquement en abordant dans un esprit individualiste les phénomènes sociaux que l’on peut déceler les forces super-individuelles qui commandent le développement de la raison. L’individualisme est donc comme une attitude d’humilité à l’égard du processus social et de tolérance devant les opinions d’autrui, c’est l’attitude exactement opposée à la confusion intellectuelle qui est à la base de l’exigence d’une direction totale du processus social. » Friedrich Hayek

 

 

« C’est l’union des forces anticapitalistes de gauche et de droite, la fusion des socialismes radical et conservateur qui mit fin au libéralisme en Allemagne. » Friedrich Hayek

 

 

« Il n’y a pas de libéraux dans l’Allemagne d’aujourd’hui ; il y a de jeunes révolutionnaires, il y a de jeunes conservateurs. Mais qui veut etre libéral ? … Le libéralisme représente une philosophie dont la jeunesse allemande se détourne maintenant avec nausée, avec colère, avec mépris, parce que rien n’est plus éloigné de sa philosophie à elle, rien ne lui répugne davantage que cette conception de la vie. La jeunesse allemande d’aujourd’hui reconnait dans le libéral son ennemi par excellence. » Moeller van den Bruck, cité par Friedrich Hayek

 

 

« Aussi longtemps qu’existera, à côté de l’industrie dirigée, un large secteur d’industrie privée, les grands capitaines d’industries obtiendront un revenu élevé dans une position de quasi-sécurité. »Friedrich Hayek

 

 

« Les dirigeants ouvriers qui proclament à présent avec fierté que « nous en avons fini une fois pour toutes avec le système de la concurrence » [professeur H. J. Laski], proclament la condamnation de la liberté individuelle. Il n’y a que deux possibilités, soit un système dirigé par la discipline impersonnelle du marché, soit un autre dirigé par la volonté de quelques individus ; et ceux qui s’acharnent à détruire le premier contribuent, sciemment ou inconsciemment, à créer le second. » Friedrich Hayek

 

 

« Un aspect de la transformation des valeurs morales provoquée par le progrès du collectivisme nous offre actuellement un sujet spécial de méditation : les qualités qu’on apprécie de moins en moins et qui sont, par conséquent, de plus en plus rares, sont précisément celles dont s’enorgueillissait, à juste titre, le peuple anglais et dans lesquelles, de l’avis général, il excellait. Ces vertus que le peuple anglais possédait à un degré plus élevé que tout autre peuple, à l’exception peut-être de quelques petites nations comme les Suisses et les Hollandais, sont : l’indépendance et la confiance en soi, l’initiative individuelle et les sens des responsabilités, la confiance justifiée dans les actes de volonté libre, le respect du prochain et la tolérance envers les hommes et les moeurs étranges, enfin une saine méfiance du pouvoir et de l’autorité. » Friedrich Hayek

 

 

« Si la première tentative pour créer un monde d’hommes libres a échoué, nous devons recommencer. Ce principe suprême : la politique de liberté individuelle, seule politique vraiment progressive, reste aussi valable aujourd’hui qu’au XIXème siècle. » Friedrich Hayek

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