Recueil de Citations : La Route de la servitude de Friedrich Hayek, Première Partie

Par CorsicanLibertarian,

 

Aujourd’hui, votre contributeur se permet de mettre en avant un certain nombre d’extraits de La route de la servitude du philosophe et économiste Friedrich Hayek :

 

 

« Mes collègues socialistes ne cessent de me dire qu’un économiste comme moi aurait une situation beaucoup plus importante dans le genre de société dont je suis l’adversaire. Mais il faudrait évidemment que je parvienne à adopter leurs opinions. Or, j’y suis opposé, bien que ce soient les opinions que j’ai eu dans ma jeunesse et qui m’ont amené à devenir économiste de profession. » Friedrich Hayek

 

 

« Les partis de gauche aussi bien que ceux de droite se sont trompés en croyant que le national-socialisme était au service du capitalisme et qu’il était opposé à toute forme de socialisme. » Friedrich Hayek

 

 

« La théorie suivant laquelle les Allemands seraient atteints d’un vice congénital n’est guère soutenable et ne fait honneur à ceux qui la professent. Elle déshonore les innombrables Anglais qui, au cours des derniers siècles, ont allègrement adopté ce qu’il y avait de meilleur, et aussi le reste, dans la pensée allemande. Elle néglige le fait qu’il y a quatre-vingts ans John Stuart Mill s’est inspiré, pour son essai Sur la Liberté, avant tout de deux Allemands, Gothe Guillaume de Humboldt. Elle oublie que deux des précurseurs intellectuels les plus importants du nazisme, Thomas Carlyle et Chamberlain, étaient l’un Écossais et l’autre Anglais. » Friedrich Hayek

 

 

« Ce serait une erreur de croire que c’est l’élément spécifiquement allemand, plutôt que l’élément socialiste, qui a produit le totalitarisme. » Friedrich Hayek

 

 

« C’est dans les masses, et non dans les classes élevées dans la tradition prussienne, que le national-socialisme a surgi. » Friedrich Hayek

 

 

« C’est là le fait fondamental sur lequel repose toute la philosophie de l’individualisme. Cette philosophie ne part pas, comme on le prétend souvent, du principe que l’homme est égoïste ou devrait l’être. Elle part simplement du fait incontestable que les limites de notre pouvoir d’imagination ne permettent pas d’inclure dans notre échelle de valeurs plus d’un secteur des besoins de la société toute entière et que puisque, au sens strict, les échelles de valeurs ne peuvent exister que dans l’esprit des individus, il n’y a d’échelle de valeurs que partielles, échelles inévitablement diverses et souvent incompatibles. De ce fait l’individualiste conclut qu’il faut laisser l’individu, à l’intérieur de limites déterminées, libre de se conformer à ses propres valeurs plutôt qu’à celles d’autrui, que dans ce domaine les fins de l’individu doivent être toutes-puissantes et échapper à la dictature d’autrui. » Friedrich Hayek

 

 

« Notre génération a oublié que la meilleur garantie de la liberté est la propriété privée, non seulement pour ceux qui la possèdent, mais presque autant pour ceux qui n’en ont pas. C’est parce que la propriété des moyens de production est répartie entre un grand nombre d’hommes agissant séparément, que personne n’a un pouvoir complet sur nous et que les individus peuvent agir à leur guise. Si tous les moyens de production étaient concentrés dans une seule main, qu’on l’appelle « société » ou « dictateur », nous serions soumis à un pouvoir total. » Friedrich Hayek

 

 

« Le membre d’une petite minorité raciale ou religieuse, n’ayant aucune propriété, ne serait-il pas plus libre aussi longtemps que ses concitoyens sont propriétaires et susceptibles de l’employer, qu’en détenant une participation dans une communauté qui a aboli la propriété privée ? » Friedrich Hayek

 

 

« Aujourd’hui, il me semble évident – quoique j’aie mis du temps pour arriver à cette conclusion – que l’institution de la propriété privée fut un des facteurs principaux qui ont permis de donner à l’homme la liberté et l’égalité limitées que Marx avait espéré rendre infinies en abolissant cette institution. Chose étrange, Marx fut le premier à le comprendre. C’est lui qui nous a expliqué, en regardant en arrière, que le capitalisme et le marché libre avaient été les conditions préalables de toutes nos libertés démocratiques. Mais il n’a jamais songé, en regardant en avant, que ces autres libertés pourraient disparaitre avec l’abolition du marché libre. » Max Eastman dans The Reader’s Digest, cité par Friedrich Hayek

 

 

« L’accusation commune des nazis et des socialistes contre « la séparation artificielle entre l’économie et la politique » montre d’une façon significative la différence entre les deux systèmes libéral et totalitaire, de même que l’exigence de la domination de l’économie par la politique. » Friedrich Hayek

 

 

« On doit considérer le conflit entre le fascisme, le national-socialisme et les anciens partis socialistes comme une lutte qui devait infailliblement se produire entre factions socialistes rivales. Elles sont toutes d’accord sur le fait que c’est l’État qui doit assigner à chaque personne sa place dans la société. Ce qui les partageait, et les partagera toujours, c’est la question de savoir quelles doivent etre les places respectives des différentes classes et différents groupes dans le cadre de l’ordre nouveau. » Friedrich Hayek

 

 

« Les jeunes, sous l’influence des enseignements socialistes, méprisaient les affaires, repoussaient avec dédain les situations indépendantes qui impliquent des risques, et envahissaient, en nombre toujours accru, les emplois salariés qui donnent la sécurité. » Friedrich Hayek, sur l’Allemagne Nazie et l’Italie fasciste dans La route de la servitude

 

 

« La position et les revenus du directeur d’usine, en économie dirigée, ne dépendent pas, comme ceux de l’ouvrier d’ailleurs, du succès ou de la faillite de son entreprise. Les bénéfices ne lui appartiennent pas, ce n’est pas lui qui court des risques, il applique simplement certaines règles qui lui sont appliqués. » Friedrich Hayek

 

 

« Deux types inconciliables d’organisation sociale s’affrontent, en définitive, qu’on peut appeler, d’après leurs manifestations les plus caractéristiques : la société commerciale et la société militaire. Les termes ne sont pas très bien choisis puisqu’ils mettent l’accent sur des traits secondaires et cachent l’alternative essentielle. On pourrait les caractériser plus correctement en disant : ou bien tout le choix et tout le risque appartiennent à l’individu ou bien il en est totalement dégagé. » Friedrich Hayek

 

 

« Dans une société où l’on a le goût de la liberté, on ne trouvera pas beaucoup de monde pour la troquer volontairement contre la sécurité économique. Mais la politique actuelle suivie un peu partout, accordant le privilège de la sécurité tantot à un groupe, tantot à un autre, crée rapidement des conditions dans lesquelles l’aspiration à la sécurité devient plus forte que l’amour de la liberté. La raison en très simple : en assurant la sécurité d’un groupe, on augmente nécessairement l’insécurité des autres. » Friedrich Hayek

 

 

« Si vous promettez à quelques-uns une part définie d’un gâteau à grandeur variable, la part restant pour les autres changerait proportionnellement plus que les dimensions du gâteau entier. Le facteur essentiel de le système de concurrence, à savoir le grand nombre de possibilités variées, devient de plus en plus limitées. » Friedrich Hayek

 

 

« Protéger le producteur, qu’il soit entrepreneur ou ouvrier, contre la concurrence, contre les offres à plus bas prix, c’est exclure les individus dont la situation est plus précaire de la participation à la prospérité relativement plus grandes des industries controlées. Toute restriction du droit du travail dans une industrie diminue la sécurité de tous ceux qui sont touchés par cette exclusive. » Friedrich Hayek

 

 

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