Billet – La démocratie, cette déesse qui a échoué :

Par CorsicanLibertarian,

La démocratie, est-ce réellement la liberté ? Est-ce que la démocratie peut-elle en être réellement la garante ?

La démocratie comme nous le dit Joseph Schumpeter, « ne saurait être tenue pour un idéal suprême ». La démocratie n’est qu’une « méthode politique », c’est il le répète n’est rien d’autre qu’un « certain type d’organisation institutionnelle visant à aboutir à des décisions politiques – législatives et administratives – et, par conséquent, elle ne peut constituer une fin en soi, indépendamment des décisions qu’elle sécrète dans des conditions historiques données. »

« Croire en la démocratie implique que l’on croie d’abord à des choses plus hautes que la démocratie. » Ludwig Von Mises

Qui mieux que Ludwig Von Mises peut résumer la problématique de notre époque, et que bien des individus ne semblent guère discerner. La démocratie souffre du problème qu’elle visait à résoudre. En souhaitant évincer la noblesse et ses privilèges, c’est le peuple tout entier qui s’est jeté sur le pouvoir. La démocratie dont l’instauration avait pour but de rendre au peuple sa liberté en supprimant les privilèges, ne mit guère longtemps à être soumis rapidement de nouveau au phénomène de caste car, comme le dit Friedrich Hayek, « tôt ou tard, les gens découvriront que non seulement ils sont à la merci de nouvelles castes privilégiées mais que la machinerie para gouvernementale, excroissance nécessaire de l’État tutélaire, est en train de créer une impasse en empêchant la société d’effectuer les adaptations qui, dans un monde mouvant, sont indispensables pour maintenir le niveau de vie atteint, sans parler d’en atteindre un plus élevé. » La démocratie, comme le dit Buchanan, la démocratie est la forme de marché politique la moins réglementée, où le politique de protéger des produits étatiques le plus librement possible, et cela a une influence sur l’excroissance de la place de l’État dans nos sociétés modernes.

La démocratie, ainsi commence à être à bout de force et « les signes ne manquent pas, toutefois, qu[‘elle] court à sa chute et qu’elle s’effondrera, non à grand bruit mais à bout de souffle. » Les élections, le changement pour nos politiciens, c’est toujours de la même chose. Toujours plus d’impôt, de subvention, de réglementation.

On en arrive ainsi, à la terrible, mais réelle conclusion de Pierre-Joseph Proudhon : « La démocratie c’est la liberté, comme Judas était le Christ. »

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