Billet – Mixité sociale, le grand délire socialiste !

Par Titou, 

Un parti socialiste aux abois et de plus en plus délaissée par ses partisans, plonge vers des délires idéologiques et ce, de manière de plus en plus autoritaire. Le dernier de ces délires est la volonté de voir un pays où règne le fantasme du vivre ensemble, un pays où tout le monde il est mignon, tout le monde il est gentil, une utopie où le racisme n’existe pas.

Aussi agaçant que cela puisse être pour un socialiste c’est que cette « mixité sociale » ne pourra se faire que si les individus ne sont d’accord pour vivre les uns avec les autres. Sans cette volonté de l’individu cette « mixité » des ethnies restera un fantasme, car l’imposer conduira à la haine et donc à la violence et j’en prends pour exemple la ville de Calais, où les habitants grondent mais il faut être solidaire avec ceux qui souffrent et qui fuient, vous n’avez pas le choix, l’état l’a décidé ainsi, j’en prends pour exemple cette liste des maires qui servent de mauvais exemple parce qu »il refuse les quotas de logements sociaux, l’état l’a décidé ainsi. Etre solidaire ne me dérange pas si seulement je l’ai voulu et que ça n’engage que moi. Les plus étonnés se demanderont si tout cela n’est pas fait exprès, mesdames , messieurs laissez moi vous dire que vous commencez à toucher terre. Ceci n’a qu’un seul but, 2017 et ses élections présidentielles. Qu’on se le dise les socialistes n’ont pas de programme sinon la continuité de ce qu’ils font aujourd’hui, la poursuite de la mise en place de leurs idéaux. Ils ne changeront rien d’un poil. La campagne va être accès sur la peur de voir un fasciste à la barre de ce pays. La stratégie pour 2017, ç’est la montée des extrêmes pour diviser la droite, et avoir au second tour un affrontement entre un candidat frontiste et un socialiste de gauche. Telle sera la forme de cette campagne, ne cherchez pas un débat de fond, il n’y en aura pas! La campagne pour les présidentielles 2017 s’annonce aussi creuse qu’une saison des « Anges de la  télé-réalité ». Ni forme ni fond, l’objectif étant le démantèlement de la conscience individuelle au profit du bien commun.

Il faut comprendre que cette idée fixe du collectif et du vivre ensemble nous coûte cher. Pas que sur le côté financier, mais sur le plan personnel. Nous assistons à la mise en place d’une culture de masse où l’individu abandonne son « moi » au profit d’un « nous » bien plus socialement acceptable et surtout, plus sécurisante pour ces hommes d’état dont la seule grande peur est devoir faire face à une émencipation de l’individu. Le risque est bien trop grand de voir un peuple prendre conscience que ces élites ne servent à rien. Ces gouvernants ne sont en aucun cas puissants, mais simplement avide de pouvoir. Un jour les peuples se rendront compte qu »ils n’élisent plus des représentants mais des monarques pour qui représenter n’est plus un objectif tant la gouvernance est devenu la seule de leurs ambitions et qu’elle les ronge de l’intérieur. Rien ne changera, que le futur président soit de droite ou de gauche, il poursuivra son insatiable soif de pouvoir prônant que leurs lois sont garante de nos libertés. La paupérisation va continuer et, sur fond de crise future, s’accélérer. Ces hommes ne sont pas apte à la gestion d’un état et si ils s’étaient acquittés de leurs fonctions de gestionnaire et non de se laisser aveugler par la fausse puissance de la gouvernance, le désastre social n’en serait pas là, et, à la vue des catastrophes présentes et futures bien plus grande, j’en appelle à la séparation de l’état et de l’économie au même titre que la loi 1905 sépare l’état et l’église. Laissez l’économie à qui sait la gérer, laissez l’économie à ses acteurs; nous. Laissez l’individu faire ses propres choix, lui seul est apte à faire les bons, laissez le échanger, créer, être solidaire, choisir avec qui il veut vivre où non, laissez le jouir de ses propriétés privés, laissez le jouir de ses décisions, de sa créativité, bref, laissez le jouir de lui-même.

Cultivons nos égos. La négation de l’égoïsme entraîne une perte de confiance, l’individu n’ose plus et se fond dans la masse, sa vie ne se base plus que par rapport à l’autre et à ce qu’il possède. La jalousie sociale creuse de nouveaux fossés, développant chez les uns qui ont peu, une haine des autres qui possèdent. La « mixité sociale » c’est la violence. Il faut remettre l’individu au centre de lui-même, lui redonner confiance et la chance d’accéder à mieux. Laissez l’individu être ce danseur, laissez le mettre au monde sa propre étoile. Laissez le se dépasser et devenir ce surhumain pour qu’il entraîne avec lui l’humanité tout entière. Le socialisme c’est la régression humaine, la mort de l’intelligence au nom de l’égalité des hommes. L’égalité des droits et la confiance en soi sont les seuls vecteurs de réussite pour tous.

La « mixité sociale » est un échec écrit, un refoulement de l’individu au profit du bien commun, digne des grandes dictatures.

Un commentaire

  1. Exceptionnellement bien écrit, bien exposé,on appelle cela un must.
    « j’en appelle à la séparation de l’état et de l’économie au même titre que la loi 1905 sépare l’état et l’église. Laissez l’économie à qui sait la gérer, laissez l’économie à ses acteurs; nous. Laissez l’individu faire ses propres choix, lui seul est apte à faire les bons, laissez le échanger, créer, être solidaire, choisir avec qui il veut vivre où non, laissez le jouir de ses propriétés privés, laissez le jouir de ses décisions, de sa créativité, bref, laissez le jouir de lui-même. »
    La seule route vers la vie et cela s’appelle la LIBERTE.

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