Par CorsicanLibertarian,
Depuis des décennies, les programmes anti-libéraux se sont suivis sans interruption aucune. Mais à quoi ressemblerait un programme allant vers plus de libéralisme économique ? Permettez-moi de présenter une ébauche :
Suppressions de toutes les aides publiques aux entreprises, presses, associations, syndications patronaux et salariaux : les français se doivent de pouvoir financer volontairement les structures qu’ils souhaitent voir vivre. Une structure qui vit de la violence généralisée n’a rien de volontaire et de solidaire : les économies réalisées seront utilisées pour supprimer l’impôt sur les sociétés et le reste sera utilisé pour réduire le déficit public de l’État français.
Refonte de la fiscalité : On estime à 75 milliards le « coût » des niches fiscales pour l’État(c’est surtout un coût moins élevé pour le contribuable). Mais simplement raboter ou supprimer les niches fiscales ne fera qu’alourdir le très largement taxé bateau France. La CSG, qui est à un taux de 8,5%, rapporte à elle seule plus que l’impôt sur le revenu. L’instauration d’un taux proportionnel à 7%, en supprimant toutes les niches fiscales, permettrait une meilleure allocation des ressources, une restauration des incitations productives et l’effet Laffer étant, le surplus de recettes fiscales dégagé servirait à combler le déficit restant et à commencer à rembourser la dette publique. Sur le long terme, lorsque l’État ne fournira plus que des services régaliens, sera adopté un impôt par capitation.
Mise en concurrence de tous les systèmes d’assurances sociales : Frédéric Bastiat nous avait déjà mis en garde plus d’un siècle auparavant. Sous l’assurance publique sera réduite à néant toute responsabilisation. C’est pour cela même que les sociétés de secours mutuelle, ayant pour but de réduire la pauvreté, se sont battues contre la monopolisation de la gestion de la santé par l’État. La liberté sociale sera donc garanti, et chacun sera libre de souscrire à l’assurance qu’il souhaite.
Suppression du cours légal et du cors forcé. Pour permettre à la France de ne plus connaître de crise à l’implosion de bulles spéculatives, la première chose à faire est de libérer la monnaie. On ne peut contre-argumenter cela par la peur de la déflation. Celle-ci est sur un marché libre l’expression de l’accroissement de la productivité. La libération monétaire permettra au système financier actuel de ne plus être hypertrophié et lui permettra de retrouver une taille normale. L’inflation, certes « faible », mais normalement quasi-impossible dans une économie de libre-marché avec libre monnaie (sauf cas exceptionnel), encourage un certain type de société qui fausse la spéculation et permet l’apparition de bulles.
Fusion de toutes les aides sociales et suppression de tous les postes de fonctionnaires qui ne seront plus nécessaires. Création d’un RSA renforcé de 850 euros et dégressif jusqu’à ce que l’individu gagne 1600 euros. Dès que le chômage aura atteint son plus bas historique et que la croissance sera revenu à un niveau jamais inégalée durant les dernières décennies, il sera supprimé.
Le secteur du foncier sera entièrement libéré : on ne peut se plaindre de voir le prix des loyers monter indéfiniment et restreindre l’offre aussi fortement qu’on le fait en France. Il ne faut point s’étonner, par exemple, que les loyers en Allemagne soient moins élevés qu’en France. Il ne faut également pas s’étonner que les villes américaines qui ont le plus souffert de l’implosion de la bulle immobilière sont celles qui restreignaient fortement l’offre de nouveaux logements.
La suppression du statut de fonctionnaire
La suppression du cours légal et du cours forcé. Pour permettre à la France de ne plus connaître de crise à l’implosion de bulles spéculatives, la première chose à faire est de libérer la monnaie. On ne peut contre-argumenter cela par la peur de la déflation. Celle-ci est sur un marché libre l’expression de l’accroissement de la productivité. La libération monétaire permettra au système financier actuel de ne plus être hypertrophié et lui permettra de retrouver une taille normale. L’inflation, certes « faible », mais normalement quasi-impossible dans une économie de libre-marché avec libre monnaie (sauf cas exceptionnel), encourage un certain type de société qui fausse la spéculation et permet l’apparition de bulles.
Fusion de toutes les aides sociales et suppression de tous les postes de fonctionnaires qui ne seront plus nécessaires.
Création d’un RSA renforcé de 850 euros et dégressif jusqu’à ce que l’individu gagne 1600 euros. Dès que le chômage aura atteint son plus bas historique et que la croissance sera revenu à un niveau jamais inégalée durant les dernières décennies, il sera supprimé.
Le secteur du foncier sera entièrement libéré : on ne peut se plaindre de voir le prix des loyers monter indéfiniment et restreindre l’offre aussi fortement qu’on le fait en France. Il ne faut point s’étonner, par exemple, que les loyers en Allemagne soient moins élevés qu’en France. Il ne faut également pas s’étonner que les villes américaines qui ont le plus souffert de l’implosion de la bulle immobilière sont celles qui restreignaient fortement l’offre de nouveaux logements.
Ce programme est non exhaustif et nombre de choses ont très certainement été oubliés. Ceci est juste une image de ce que pourrait être un programme plus ou moins libéral.