Billet : Des bulles spéculatives ? Dites merci aux apôtres de l’État

Par CorsicanLibertarian,

Sur quoi repose la crédibilité des Banques ?

Historiquement, le rôle premier des Banques Centrales a été historiquement de lutter contre l’inflation et contre les crises. C’est ainsi que la Réserve Fédérale Américaine a vu le jour et qu’un dollar ne vaut plus grand chose comparativement à ce qu’il valait en or auparavant. Mais si le rôle officiel des Banques Centrales est de lutter contre l’inflation, le privilège du cours légal leur a été offert par l’État, et il est donc logique que celles-ci craignent la venue de la déflation, car la déflation aurait l’effet d’un coup de glaive sur nos États sur-endettés. Le rôle des Banques Centrales est tout autre que celui d’éviter l’inflation, comme l’ont dit de manière détournée Milton Friedman ou encore Ludwig Von Mises : »L’inflation est une taxation sans législation. » ; « L’inflation est une politique. » Sans la Réserve Fédérale, l’État américain n’aurait pas pu se permettre d’intervenir de manière aussi régulière à l’étranger. La Réserve Fédérale Américaine a été créée par la pression d’un lobby de banquiers privés friands d’avoir le monopole de l’émission monétaire, et avec le consentement des hommes de l’État qui trouvait ainsi une nouvelle source de financement. Depuis 1913, la masse monétaire américaine a augmenté de 7% chaque année jusqu’en 1929. Du début des années 1920 à 1929, la masse monétaire a cru de 60% (dépôts à vue inclus). Cette injection de liquidité ne s’est pas traduite par de l’inflation, mais par la formation d’une bulle spéculative boursière qui a implosé lorsque la politique monétaire s’est retournée et que la masse monétaire a été réduite de 30%. La Federal Reserve est donc bien responsable de la crise, moins car elle a diminué la masse monétaire que parce qu’elle a contribué à la formation d’une bulle spéculative.

Ainsi, les gens qui critiquent la spéculation mais qui demandent une politique monétaire expansionniste, entraînant une modification des structures productives (notamment par la baisse artificielle du taux d’intérêt ou l’injection de monnaie sur les marchés financiers), entraînant à chaque fois un renchérissement du prix des actions sur le marché financier et des prix sur le marché immobilier (comme pour la crise des subprimes), favorisant de mauvais investissements qui ne se seraient pas rentables sans la politique laxiste des banques centrales, et qui donnent un pouvoir bien grand à l’Etat et aux banques à réserves fractionnaires, celui de vous exproprier par un moyen bien moins indolore que l’impôt et qui s’appelle l’inflation, et dont le réajustement nécessaire se traduira nécessairement par l’explosion de la bulle et la crise. De la même manière nous pouvons expliquer la crise par le rôle de prêteur en dernier ressort de la Banque centrale ou des autorités publiques crée un aléa moral, ce qui fait que les banques ont intérêt à augmenter le volume des crédits qu’elles accordent, vu qu’elles savent qu’elles seront sauvées. On privatise le gain et on collectivise les pertes. Ces personnes devraient arrêter de montrer leur inculture économique au monde. La folie boursière vous inquiète ? Dites merci au gouvernement et à ses apôtres.

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